Apprendre et transmettre dans les territoires en marges : contextes, enjeux, dynamique

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Appel à communication pour le 7e colloque international de l’Association transdisciplinaire pour les recherches historiques sur l’éducation (ATRHE). Université de Reims Champagne Ardenne, INSPÉ de l’académie de Reims, site de Charleville-Mézières, 2 au 4 juin 2026

Existe-t-il un rapport spécifique aux enjeux éducatifs dans les territoires décrits comme « en marge » ? Peut-on parler, en termes éducatifs, d’une singularité de ces territoires ? Que signifie apprendre, se former et enseigner dans les espaces de banlieue, insulaires, montagnards, périurbains, ruraux, etc., tant en France – y compris dans ses extensions coloniales et post-coloniales – qu’au sein d’autres contextes nationaux ?

Ce colloque invite à se pencher sur l’éducation dans les marges par l’entrée territoriale, dans une perspective tant historique que socio-historique. Les marges constituent une pluralité de territoires par leurs natures, leurs situations, leurs atouts et contraintes. Celles-ci se définissent dans un rapport évolutif à des espaces, des territoires, des groupes sociaux jugés centraux ou davantage conformes à certaines normes. Il en découle des rapports de domination plus ou moins forts. La notion de marges renvoie également à ce qui est loin, en périphérie, voire à la frontière. Ce colloque vise d’abord à dépasser l’opposition entre centre et périphérie, car les marges relèvent de territoires et de dynamiques très hétérogènes. Il veut aussi analyser le caractère relatif et évolutif de la marge en fonction des échelles envisagées et des périodes étudiées. Pour échapper à une vision statique qui essentialiserait des territoires « en marge », l’objectif est de comprendre comment des enjeux éducatifs s’articulent avec des processus de « marginalisation ».

Analyser les territoires en marge amène à examiner des représentations mais aussi des réalités vécues par celles et ceux qui y résident ou y travaillent. La question des marginalités territoriales et des inégalités qu’elles génèrent est posée depuis les années 2000 par la géographie sociale notamment, ainsi que par des sociologues qui ont mis en évidence les particularités des trajectoires scolaires des enfants ruraux (Alpe & Barthes, 2014 ; Champollion, 2013 ; Fagnoni et al., 2017). La question de l’éducation reste néanmoins encore relativement en retrait lorsqu’elle s’observe à partir de ces espaces.

Dans le champ de la recherche historique, les directions explorées par des travaux pionniers ont ouvert de nouveaux terrains d’analyse. Parmi eux, plusieurs ont montré l’intérêt d’étudier les territoires en marge en mettant en évidence les liaisons réelles et imaginaires entre les petites patries et la grande (Chanet, 1996 ; Corbin, 2011), ou encore les ambiguïtés intrinsèques à la scolarisation dans l’Empire colonial (Reynaud-Paligot, 2020), mais aussi le rôle central joué par les instituteurs et institutrices dans le développement de l’École au sein des territoires ruraux (Ozouf, 1967 ; Gavoille, 2010). L’étude du rôle de la localité comme acteur premier (administrés, population, clergé) dans le développement de l’éducation a ouvert de nouvelles perspectives quant aux liens entre enjeux éducatifs et territoires (Blanc-Serra, 2014 ; Dotti, 2020 ; Duvignac-Croisé, 2013 ; Granet-Abisset, 1996, Ferrand, 2020 ; Julliard, 2019 ; Legris, 2021 ; Simien, 2023). La question possède également une dimension économique comme lorsque des familles désirent scolariser leurs enfants, filles comme garçons, loin de leur domicile (Condette, 2012). Enfin, la dimension linguistique de la marginalité doit également être prise en compte (Le Cam, Le Pipec, 2024).

Il convient de porter l’attention sur l’ensemble de ces lieux en marge afin d’analyser l’organisation et les stratégies mises en place par celles et ceux qui y vivent. Il s’agit aussi de prendre en compte, au-delà du cadre scolaire et universitaire proprement dit, des contextes éducatifs variés, qu’ils concernent la formation des adultes, les expériences d’éducation populaire ou les efforts visant à contribuer à la réinsertion de délinquant·es par le biais de l’éducation. Une attention particulière sera portée à la diversité des situations locales. En se focalisant sur les territoires en marge, ce colloque invite à porter un autre regard sur l’histoire de l’éducation, à en analyser les contextes particuliers, les enjeux et les dynamiques à l’œuvre.

Trois axes sont proposés :

Inventivité et stratégies des acteurs (axe 1)

Les dynamiques scolaires dans les marges sont l’œuvre d’une multiplicité d’acteurs. Celles et ceux issu·es du monde éducatif sont régulièrement conduits à inventer et à aménager l’école. Les instances locales (maires, conseils municipaux), les représentants du pouvoir central (préfets, recteurs) et les parlementaires ainsi que les ministres peuvent contribuer à imposer, assouplir, voire contourner les normes, comme dans les Outre-Mer (Fageol, 2021 ; Ferrarrini, 2023) ou dans les territoires ruraux (Cocaud, 1999). D’autres catégories de personnes régulièrement oubliées sont les populations locales elles-mêmes, qui peuvent se mobiliser en faveur de la création ou du maintien d’un établissement scolaire. Par-delà les contraintes (géographiques, économiques, sociales) qui les caractérisent, ces territoires en marge présentent des ressources réelles et des cultures particulières. Comment les acteurs locaux évaluent-ils les besoins éducatifs et comment agissent-ils pour que ceux-ci soient pris en compte (Caspard, 1998) ?

Mobilités des élèves, des personnels et des établissements (axe 2)

La mobilité fait partie intégrante de la vie scolaire ou des loisirs pour les enfants et adolescents résidant dans ces espaces et territoires. La question des distances et de l’accessibilité des lieux de formation représente un véritable enjeu éducatif. Des travaux historiques récents ont montré dans le contexte suisse l’existence de corrélations entre les taux d’alphabétisation au sein des villages et leur éloignement vis-à-vis des écoles (Schmidt, 2022). Hier à pied, aujourd’hui en transport (ramassage scolaire ou véhicules familiaux), nombreux sont les élèves qui, dès leur plus jeune âge, doivent se déplacer sur un trajet long. Mobilité également lorsqu’il s’agit de poursuite d’études. Comment les élèves, leurs familles et les enseignants envisagent-ils les prolongations de scolarité et les études supérieures selon l’offre locale disponible ? Comment s’opèrent les arbitrages, entre partir ou rester (Ansellem-Mainguy, 2021) ? Cette mobilité peut également concerner les enseignants (par exemple « les instituteurs ambulants » des XVIIIe et XIXe siècles ou les écoles ambulantes agricoles ménagères du XXe) et autres personnels (ATSEM notamment). La question de la proximité des établissements avec les familles est décisive et peut conduire à l’élaboration de structures aux formats originaux, notamment un déploiement sur plusieurs territoires comme les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) ou des bibliothèques scolaires nomades.

Organiser et administrer (axe 3)

Les représentations de ces territoires et leurs réalités sont fluctuantes et complexes, y compris au sein même de chacun d’eux. Soulignons à titre d’exemple le rapport entre désertification (exode rural, désindustrialisation) et attractivité nouvelle liée au processus de « rurbanisation ». Les moyens financiers et humains accordés à ces territoires évoluent au fil du temps, permettant la tenue de classes rurales aux effectifs très faibles durant plusieurs décennies avant des fermetures de classes accompagnées de mobilisations fortes (Barrault-Stella, 2021 ; Legris, 2021). La gestion de la pénurie de moyens, le coût important de ces établissements à effectifs réduits conduit à demander plus, comme avec les ZEP rurales (Heurdier, 2023), à demander une organisation et une administration potentiellement différentes au sein des territoires ultramarins, (post-)coloniaux ou étrangers notamment. Comment s’articulent alors les politiques scolaires aux différentes échelles territoriales, y compris lorsque ce territoire s’avère intégrer une frontière ? Il sera intéressant de comprendre aussi comment les situations évoluent lorsque des territoires à la marge deviennent plus attractifs, ou a contrario, lorsqu’ils intègrent un processus de marginalisation.

Consignes aux auteur·rices de propositions :

Ce colloque est ouvert à toutes les périodes historiques et à toutes les échelles, du local à l’international ou au transnational. Sont bienvenues les propositions qui intègrent les outils d’analyse tels que le genre ou la race.

Les personnes souhaitant proposer une communication sont invitées à nous adresser un titre et un bref résumé de leur contribution (300 mots / 2000 signes maximum) en français ou en anglais. Ce résumé devra présenter l’enjeu historiographique et la problématique de la communication, préciser la périodisation et comporter une description du corpus des sources traité. Il devra inclure une bibliographie de 5 titres et proposer 4-5 mots-clés.

Les auteur·rices sont prié·es de préciser leur fonction ainsi que leur affiliation institutionnelle. Les propositions seront rédigées sous forme d’un document Word au format .docx dont le nom sera celui de l’auteur·rice, noté en majuscules. Les propositions de communication seront soumises à expertise. Les notifications d’acceptation parviendront en septembre 2025.

Les propositions seront envoyées à : colloqueatrhe2026@gmail.com avant le 15 mai 2025.

Appel à communication complet

Mostra su Pestalozzi, Girard e Oberlin a Locarno

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Il Dipartimento formazione e apprendimento / Alta scuola pedagogica (DFA/ASP) ospita dal 4 marzo al 16 aprile una mostra dedicata al pensiero e alle pratiche pedagogiche di Johann Heinrich Pestalozzi, Grégoire Girard e Jean-Frédéric Oberlin e della loro presenza nei fondi d’archivio della Biblioteca del Dipartimento.

Ulteriori informazioni sul sito del DFA/ASP

Les usages scientifiques du peuple

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Appel à articles, n° 2 de la Revue d’histoire sociale: „Les usages scientifiques du peuple„.

Il y a plus de dix ans déjà, le philosophe Étienne Balibar estimait que la notion de peuple et ses usages constituaient « un sujet qu’on pourrait croire labouré en tous sens » [Balibar, 2013]. La thématique était cependant revenue sur le devant de la scène après la vague révolutionnaire du « Printemps arabe », comme le révéla la succession de publications scientifiques qui lui ont été  consacrées dans les années 2010 [Berns et Carré, 2013 ; Moreau, 2015 ; Goin et Provenzano, 2016 et 2017]. Quelques années plus tôt, un imposant dossier de la revue Hermès évoquait pourtant un « temps d’éclipse » en constatant : « le mot ‘peuple’ ne se monnaie plus guère dans la communication politique ou médiatique ordinaire » [Durand et Lits, 2005].

Après les mouvements protestataires postérieurs à la crise financière de 2007-2008 (jusqu’aux « Gilets jaunes » en France), l’affirmation politique de courants désignés comme «populistes » et la globalisation d’une culture « populaire » ou « de masse » ont durablement ancré la catégorie de « peuple » et tous ses dérivés dans le débat public et la recherche, à l’échelle internationale. Nul besoin, aujourd’hui, de déconstruire des notions qui l’ont déjà été depuis longtemps [Bourdieu, 1983 et 1987 ; Grignon et Passeron, 1989 ; Badiou et al., 2013 ; Bras, 2018], jusqu’à considérer le « peuple » ou le « populisme » comme  « introuvables » [Rosanvallon, 1998 ; Rancière, 2013], voire à postuler une « adémie » (absence de peuple) au fondement de l’État moderne [Agamben, 2015]. Il est évident que le « peuple » est une construction sociale, produite par des acteurs aux intérêts divergents [Cohen, 2010], et qu’à ce titre le « peuple » est toujours à réinventer [Cohen, 2019]. 

Malgré sa plasticité, la catégorie continue à irriguer la recherche, au-delà de la vogue éditoriale des « histoires populaires » initiée par les travaux d’Howard Zinn [Zinn, 2002 ; Conner, 2011 ; Harman, 2015 ; Zancarini-Fournel, 2016 ; Noiriel, 2019 ; Tran, 2023], qui a elle-même fait l’objet d’une réflexion collective [Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2020]. Plusieurs thèses ou publications récentes montrent que le « peuple » est toujours au cœur des réflexions, sous une forme ou une autre, qu’il s’agisse de droit [Fernandez Andujar, 2024 ; Megahed, 2024], de science politique [Cucchetti, Dézé et Reungoat, 2021 ; Benedetti et Dupuy, 2023], d’histoire ancienne [Bernini, 2023], médiévale [Gauvard, 2024], moderne [Boulant, 2023] ou contemporaine [Pereira, 2023 ; Safronova, 2023 ; Tartakowsky, 2024], avec un questionnement particulier en matière d’histoire de l’éducation [Christen et Besse, 2017 ; Cabanel, 2023 ; Christen, 2023]. La notion fait même l’objet de renouvellements ou de prolongements audacieux. Le sociologue Abdou Maliqalim Simone, par exemple, a forgé le concept de « peuple comme infrastructure » (people as infrastructure), pour analyser la manière dont les réseaux interpersonnels pallient certaines déficiences techniques à Johannesburg [Simone, 2004]. Les études sur le métissage ont, quant à elle, suscité des travaux concernant le processus d’accession au « statut de peuple » (peoplehood) [Adese et Andersen, 2021], tandis les études sur le genre s’efforcent d’intégrer à l’analyse les catégories de « peuple » et de « populaire »  [Conway, 2021 ; Brugère et Le Blanc, 2022]. Loin des campus et des centres de recherche occidentaux, le gouvernement chinois promeut, quant à lui, le concept de politique « orientée vers le peuple » (people oriented), qui trouve un écho dans les sciences humaines et sociales [Chen, Gong, Lu et Ye, 2019]. D’une façon générale, les travaux de sciences sociales interrogeant les catégories de « peuple » ou de « population » percolent jusque dans le champ politique – il n’est qu’à voir la fortune politique du « populisme de gauche » tel qu’envisagé par Chantal Mouffe [Mouffe, 2018 ; Cevera-Marzal, 2021].

L’importance de la production scientifique actuelle mobilisant les catégories de « peuple », «populaire » et « populisme » justifie un retour réflexif sur la manière dont elles sont utilisées par les historiennes et les historiens. Comment peut-on parler de « peuple » sans tomber dans les écueils de l’essentialisme ou du nominalisme ? Comment saisir une réalité sociale au-delà des discours véhiculés par les sources ? Quelle valeur heuristique conservent la notion de « peuple » et ses dérivés en histoire sociale ? 

Ce dossier de la Revue d’histoire sociale accueillera des articles interrogeant l’utilisation de la catégorie de « peuple » et de ses dérivés dans des travaux d’histoire portant sur toutes les périodes, quel que soit le type de « peuple » considéré – qu’il s’agisse d’une acception socialement restrictive (au sens de « classes populaires ») ou d’approches plus larges s’étendant aux « populations ». Ne seront retenus que les articles comportant une réflexion historiographique et/ou épistémologique.

Date de remise des articles : 15 juin 2025

Articles à envoyer à : Dominique Pinsolle (Dominique.Pinsolle@u-bordeaux-montaigne.fr), David Hamelin (david.hamelin@le-centre.pro) et Jérôme Lamy (jerome.lamy@laposte.net)

Bibliographie :

·       Jennifer Adese, Chris Andersen (ed.), A People and a Nation. New Directions in Contemporary Métis Studies, Toronto, UBC Press, 2021 

·       Giorgio Agamben, La Guerre civile. Pour une théorie politique de la stasis, Paris, Points, 2015. 

·       Alain Badiou, Pierre Bourdieu, Judith Butler, Georges Didi-Huberman, Sadri Khiari, Jacques Rancière,Qu’est-ce qu’un peuple ?, Paris, La Fabrique, 2013. 

·       Étienne Balibar, « Son Nom est Légion », Tumultes n°40, juin 2013, p. 7-15. 

·       Arnaud Benedetti et Vincent Dupuy (dir.), dossier « Le savant, le politique et le peuple : l’enjeu du siècle ? », Revue politique et parlementaire, n°1107, juillet-septembre 2023. 

·       Julie Bernini, « Plaise au peuple ». Pratiques et lieux de la décision démocratique en Ionie et en Carie hellénistiques, Bordeaux, Ausonius éditions, 2023. 

·       Thomas Berns et Louis Carré (dir.), « Noms du peuple », Tumultes n°40, juin 2013. 

·       Laurent Besse et Carole Christen (dir.), Histoire de l’éducation populaire, 1815-1945, Lille, Presses universitaires du Septentrion, 2017. 

·       Pierre Bourdieu, « Vous avez dit “populaire” ? », Actes de la recherche en sciences sociales, 46, 1983, p. 98-105. 

·       Pierre Bourdieu, « Les usages du peuple », dans Choses dites, Paris, Minuit, 1987, p. 178-184. 

·       Antoine Boulant, La journée révolutionnaire. Le peuple à l’assaut du pouvoir, 1789-1795, Paris, Passés Composés, 2023. 

·       Gérard Bras, Les voies du peuple. Éléments d’une histoire conceptuelle, Paris, Amsterdam, 2018. 

·       Fabienne Brugère et Guillaume Le Blanc, Le peuple des femmes. Un tour du monde féministe, Paris, Flammarion, 2022. 

·       Patrick Cabanel, L’école du peuple ? Histoire d’une hypocrisie sociale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2023. 

.     Manuel Cervera-Marzal, Le populisme de gauche. Sociologie de la France Insoumise, Paris, La Découverte, 2021.·       

.     Mingxing Chen, Yinghua Gong, Dadao Lu et Chao Ye, « Build a people-oriented urbanization : China’s new-type urbanization dream and Anhui model », Land Use Policy, vol. 80 (C), 2019, p. 1-9. 

·    Carole Christen, À l’école du soir. L’éducation du peuple à l’ère des révolutions (1815-1870), Paris, Champ Vallon, 2023. 

·       Déborah Cohen, La nature du peuple. Les formes de l’imaginaire social (XVIIIe-XXIe siècles), Paris, Champ Vallon, 2010. 

·       Déborah Cohen, Peuple, Paris, Anamosa, 2019. 

·       Clifford D. Conner, Histoire populaire des sciences, Paris, L’Échappée, 2011. 

·       Janet M. Conway, « Popular Feminism: Considering a Concept in Feminist Politics and Theory », Latin American Perspectives, vol. 48, no. 4, 2021, p. 25-48. 

·       Humberto Cucchetti, Alexandre Dézé et Emmanuelle Reungoat, Au nom du peuple ? Idées reçues sur le populisme, Paris, Le Cavalier bleu, 2021. 

·       Pascal Durand et Marc Lits, « Introduction : Peuple, populaire, populisme », Hermès, La Revue, 2005/2 n° 42, 2005. p. 11-15. 

·   « Faire une ‘Histoire populaire’ », dossier de la Revue d’histoire moderne et contemporaine, n°67-2, 2020/2. 

·       Miguel Fernandez Andujar, La participation du peuple à l’élaboration des normes, thèse de doctorat de droit public, sous la direction de Hubert Alcaraz et Susana Sanchez Ferro, Université de Pau et des Pays de l’Adour/Universidad autonóma de Madrid, 2024. 

·       Claude Gauvard, Passionnément Moyen Âge. Éloge du petit peuple, Paris, Tallandier, 2024. 

·       Émilie Goin et François Provenzano (dir.), dossier « Les rhétoriques du peuple », Exercices de rhétorique, 7, 2016. 

·       Émilie Goin et François Provenzano (dir.), Usages du peuple. Savoirs, discours, politiques, Liège, Presses universitaires de Liège, 2017. 

·       Claude Grignon et Jean-Claude Passeron, Le Savant et le Populaire. Misérabilisme et populisme en sociologie et en littérature, Paris, Seuil, 1989. 

·       Chris Harman, Une histoire populaire de l’humanité. De l’âge de pierre au nouveau millénaire, Paris, La Découverte, 2015. 

·       Jean-Luc Moreau (dir.), « À quoi bon le peuple ? », La Sœur de l’Ange n°14, Printemps 2015. 

·       Victor Pereira, C’est le peuple qui commande. La Révolution des Œillets, 1974-1976, Bordeaux, éditions du Détour, 2023. 

·       Jacques Rancière, « L’introuvable populisme », dans Alain Badiou et al., Qu’est-ce qu’un peuple ?, Paris, La Fabrique, 2013, p. 137-143. 

·       Pierre Rosanvallon, Le peuple introuvable. Histoire de la représentation démocratique en France, Paris, Gallimard, 1998. 

·       Anna Safronova, Histoire des coopératives russes et soviétiques (1860-1930). Moderniser le peuple, Paris, Classiques Garnier, 2023. 

·       Danièle Tartakowsky, Les syndicats en leurs murs : bourses du travail, maisons du peuple, maisons des syndicats, Paris, Champ Vallon, 2024. 

·  Abdou Maliqalim Simone, « People as Infrastructure: Intersecting Fragments in Johannesburg », Public Culture, vol. 16 no. 3, 2004, p. 407-429. 

·       Lina Megahed, Le contre-pouvoir populaire : recherche sur le pouvoir du peuple en corps à partir du cas français, thèse de doctorat de droit public, sous la direction de Frédérique Rueda, Université de Bordeaux, 2024. 

.     Chantal Mouffe, Le populisme de gauche, Paris, Albin Michel, 2018

·       Gérard Noiriel, Une histoire populaire de la France. De la Guerre de Cent ans à nos jours, Marseille, Agone, 2019. 

·       Nicolas Tran, La Plèbe. Une histoire populaire de Rome, Paris, Passés Composés, 2023. 

·       Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France, de 1685 à nos jours, Paris, La Découverte, 2016. 

·       Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis. De 1492 à nos jours, Marseille, Agone, 2002.

Virage ou mirage ? Les formations par apprentissage, du 20e au 21e siècle

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Journée d’études „Virage ou mirage ? Les formations par apprentissage, du 20e au 21e siècle“, organisée par le Comité d’histoire des administrations chargées du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, 14 mars 2025, Paris.

Le regain de popularité spectaculaire des formations par apprentissage, que signalent la forte croissance du nombre d’apprentis et les encouragements au sommet de l’État au nom de l’insertion professionnelle, a tout pour surprendre au regard de l’histoire de cette voie de formation. Près de 830 000 contrats d’apprentissage ont débuté en 2022, soit 13 % de plus qu’en 2021, année où s’observait déjà une hausse significative. Selon France Compétences, le financement de l’apprentissage aurait coûté 21,6 milliards d’euros en 2021, quasi entièrement à la charge de l’État, soit presque autant que le budget alloué au ministère du Travail en 2024. Le contraste est saisissant avec la décrépitude de l’apprentissage qui domine au milieu du XXe siècle. Dans les années 1950 et 1960, l’apprentissage, au coeur du monde du travail, est en effet assimilé à une « voie d’échec », cantonnée à la préparation au certificat d’aptitude professionnelle (CAP), éclipsée par la massification scolaire que connaissait l’enseignement professionnel secondaire. Pour certains observateurs, l’apprentissage était alors condamné à la disparition. Les relances des années 1970 et 1980, notamment par les lois du 16 juillet 1971 et du 23 juillet 1987, n’ont pas eu d’effet massif et durable sur le nombre d’apprentis. Faut-il, dès lors, imputer à la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, qui réforme le système de l’apprentissage, et au « quoi qu’il en coûte » justifiant les avantages fiscaux octroyés aux employeurs, « l’explosion » de l’apprentissage constatée depuis 2019 ?

Cette journée d’étude explorera, grâce aux renouvellements récents permis par différentes approches, une autre explication : celle d’une transformation progressive mais profonde de l’apprentissage et des publics apprentis. Cette mutation, engagée entre les deux guerres mondiales, longtemps restée invisible sous l’effet d’une image et d’un imaginaire très anciens, rend possible la résurgence actuelle, non sans poser question quant à la soutenabilité financière, politique et pédagogique d’un tel rythme de croissance. En mobilisant les analyses d’historiens et d’historiennes, ainsi que celles d’acteurs de l’apprentissage aujourd’hui, cette journée organisée sur le plan scientifique par Stéphane Lembré et Isabelle Lespinet-Moret, entend donner à penser sur l’avenir de l’apprentissage.

Programme

Summer school – Knowledge in the Making -STS Meets Education Research

The University of Groningen and the STudieS network are organizing a summer school for PhD students, postdocs, and early career researchers interested in STS (Science, Technology, and Society Studies) perspectives in education research. The summer school will take place in Groningen (the Netherlands), 18–23 August 2025.

Please find the digital flyer attached and visit this website for more information. As participation is limited to 20 researchers, we encourage early applications.

We aim to reach a broad interdisciplinary audience. Feel free to share this within your network and with anyone who might be interested.

For questions, contact: stsineducationsummerschool@rug.nl.

SGAB-Berufsbildungspreis

SGAB-Berufsbildungspreis – Anerkennungspreis für den Transfer von Forschung in die Praxis

Die SGAB sucht herausragende Projekte, die zeigen, wie aktuelle Berufsbildungsforschung erfolgreich in die Praxis umgesetzt wird. Mit dem SGAB Berufsbildungspreis würdigen wir innovative Ansätze, die den Dialog zwischen Forschung und Praxis stärken und forschungsgestützte Innovationen in der Berufsbildung fördern. Der Preis bietet eine Plattform, um Ihre Arbeit sichtbar zu machen und der breiten Öffentlichkeit sowie Fachkreisen zu zeigen, wie Forschung konkret zur Weiterentwicklung der Berufsbildung beiträgt.

EINSENDESCHLUSS für die per E-Mail einzureichenden Anmeldeunterlagen ist der 31. März 2025.

Haben Sie Fragen zur Einreichung? Jonas Probst, Geschäftsführer SGAB, steht Ihnen gerne zur Verfügung.

Flyer

Anmeldeunterlagen

Aappel à proposition de la revue Histoire de l’éducation

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La revue Histoire de l’éducation accueille des propositions de varia, de dossier thématique et d’appel à contribution en vue de la constitution d’un dossier. Des présentations de corpus de sources, assortis de pistes d’exploitation, pourront trouver leur place dans la rubrique intitulée “Sources, ressources et analyses”

Créée en 1978, Histoire de l’éducation est, dans son domaine, une revue ouverte à toutes les périodes chronologiques et à toutes les aires géographiques. Si, par son rattachement à l’École normale supérieure de Lyon, elle est une revue française d’histoire de l’éducation, elle entend ne pas être seulement une revue d’histoire de l’éducation en France. Les études consacrées à d’autres territoires y sont donc bienvenues et même souhaitées, en particulier si elles s’inscrivent dans une perspective comparatiste ou bien dans celle d’une histoire globale ou connectée. Principalement francophone, la revue publie également, dans le cadre de ses dossiers, des articles rédigés en anglais. 

La revue promeut une histoire sociale de l’éducation, dans le sens où elle s’intéresse particulièrement aux interactions constantes entre l’éducation et la société, considérée dans ses dimensions politique, culturelle ou économique.  L’étude des doctrines pédagogiques intéresse la revue dans la mesure où celle-ci établit un lien avec les pratiques et leur transformation.

L’ensemble des travaux qu’elle publie est soumis à une expertise scientifique réalisée par les membres de sa rédaction en chef, de son comité scientifique, ainsi que par des experts extérieurs, selon les procédures scientifiques usuelles, comportant l’anonymat de l’auteur et des experts et la soumission de l’article à au moins deux experts.

La revue Histoire de l’éducation s’engage résolument dans la voie de la science ouverte et s’inscrit pleinement dans la démarche initiée de longue date par ENS Éditions au service d’un modèle de diffusion garantissant un accès libre à la littérature en sciences humaines et sociales. Ainsi, depuis le premier janvier 2021, la barrière mobile de la revue sur Cairn a été ramenée à 1 an (au lieu de 3). Au-delà de cette barrière, tous les numéros de la revue restent librement accessibles sur OpenEdition Journals et Persée. Ils sont également consultables sur Jstor grâce aux abonnements souscrits par les bibliothèques.

Les jardins d’enfants (XIXe-XXIe siècles)

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Colloque „Les jardins d’enfants (XIXe-XXIe siècles)“, 20-21 mars 2025, collège Sévigné, Paris.

Ce colloque est ouvert à toutes et tous sur inscription. Il abordera les jardins d’enfants sur le temps long d’un point de vue de son histoire matérielle et architecturale, de ses acteurs et actrices du quotidien, d’un point de vue français et international mais également à travers le regard d’autres professions voisines.

Le colloque sera accompagné d’une exposition centrée sur le jardin d’enfants du Collège Sévigné accompagné de points de comparaison et de repères temporels. 

Programme

Inovação e tradição na história transnacional dos saberes e práticas educacionais

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Appel à contribution pour le dossier thématique „Inovação e tradição na história transnacional dos saberes e práticas educacionais„, de la revue Educam em Revista. Numéro dirigé par Bruno Bontempi et Ana Laura Lima.

Au XIXe siècle, l’évolution est devenue un thème central des sciences naturelles et sociales, impactant l’éducation, considérée comme essentielle au progrès humain. L’intense circulation mondiale des idées et des pratiques éducatives, facilitée par les congrès, les voyages et les publications, a également été motivée par les idéologies nationalistes et impérialistes. Les éducateurs cherchaient à émanciper les communautés locales, considérées comme des obstacles au progrès, à promouvoir la formation du « citoyen cosmopolite inachevé », un individu en constante amélioration. Pourtant, il a paru nécessaire d’équilibrer tradition et innovation en éducation, grâce à un effort visant à préserver certaines traditions tout en introduisant des pratiques nouvelles et en stimulant la production de nouvelles connaissances. Le dossier propose d’explorer cette tension, en analysant comment et à travers quels agents et agences les valeurs d’innovation et de tradition se sont manifestées, tout au long des XIXe et XXe siècles, dans le domaine des connaissances et des artefacts, des pratiques et des politiques éducatives.

Les propositions doivent être adressées d’ici mai-juin 2025, et peuvent être rédigées en français.  Toutes les informations utiles sont sur le site de la revue: https://revistas.ufpr.br/educar/about/submissions

Dans la fabrique du sentiment national

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Nouvelle parution : Dans la fabrique du sentiment national. L’histoire à l’école en Europe depuis 1945, sous la direction scientifique de Patricia Legris et Ewa Tartakowsky.

Dans la fabrique du sentiment national est un ouvrage collectif à visée comparative. Il porte l’ambition de fournir des clés de compréhension sur les usages contemporains de l’histoire scolaire depuis la fin des années 1940 dans des pays où la place occupée par l’histoire scolaire varie, tout comme celle des dispositifs pédagogiques et des politiques publiques de formation. À travers les diverses études de pays aux régimes politiques variés, allant de la démocratie sociale à des régimes autoritaires et aux trajectoires et héritages historiques singuliers, se dégage l’impossibilité quasi constante à élaborer un récit historique partagé. C’est particulièrement notable s’agissant d’un territoire très divers – il comprend l’Union européenne, la Grande-Bretagne ainsi que la Suisse, la Moldavie, la Turquie, la Russie, des pays nés de l’ancienne Yougoslavie comme la Serbie – mais qui se réclame d’un certain héritage historique commun. L’enseignement de l’histoire y suscite des controverses quasiment partout, parfois très virulentes. Il clive et fait l’objet d’usages politiques et mémoriels croissants, à tel point que sont désormais réactualisés et plébiscités de « nouveaux » romans nationaux, souvent nationalistes, dans nombre d’États.

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Historical Studies in Education / Revue d’histoire de l’éducation (Automne 2024)

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Parution du dernier numéro de la revue canadienne Historical Studies in Education / Revue d’histoire de l’éducation (Automne 2024).

Les articles, ainsi que de nombreux comptes rendus, sont disponibles en accès libre à l’adresse suivante: https://historicalstudiesineducation.ca/index.php/edu_hse-rhe/announcement/view/93

Voices and Silences in Historical Studies in Education

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History Of Education Summer School 2025 : Voices and Silences in Historical Studies in Education, 15-19.09.2025, Leuven, Belgium.

This Summer School aims to deepen participants’ understanding of both recognized and neglected voices in the history of education. Through a critical engagement with primary sources, historiographical approaches, and theoretical perspectives, we will examine the ways in which various social, cultural, and political factors have shaped the narratives we inherit. Special emphasis will be placed on marginalized voices, including those of women, social and ethnic minorities, and other underrepresented groups, such as disabled people, whose contributions to educational thought and practice have often been overlooked.

Deadline for application: 28 February 2025 (23:59 CET). Selected applicants will be informed by 1 April 2025

A one pager explaining your current research interests/research theme and how the Summer school fits within your educational career or CV and your letter of motivation explaining why precisely you want to participate to the Summerschool (maximum 2 pages). 

further information

Questionner le genre : pratiques, représentations et savoirs 

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Appel à communications pour la journée d’étude « Questionner le genre : pratiques, représentations et savoirs », l’Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, 15 mai 2025 (Campus Guyancourt).

Cette journée d’étude pluridisciplinaire est ouverte à tous les différents champs de recherche issus des sciences humaines et sociales (histoire, philosophie, sociologie, études de genre, lettres, langues, arts, anthropologie, ethnologie, sciences de l’éducation, musicologie…) et des sciences fondamentales (mathématiques, physique, chimie, biologie, informatique…).

Les candidatures sont ouvertes à tous les doctorants et jeunes docteurs ayant soutenu leur thèse ces dernières années, en France ou à l’étranger. Il n’y a pas de frais d’inscription pour participer à la journée d’étude.

Les communications se feront en français ou en anglais. Les candidatures comprendront une proposition de communication (2000 signes maximum espaces compris), une courte présentation de l’auteur comprenant le titre, la discipline de la thèse, l’année de soutenance le cas échéant ainsi que l’université ou l’organisme de rattachement (800 signes maximum espaces compris), ainsi qu’une bibliographie succincte. 

Les candidatures sont à envoyer au format PDF au plus tard le 19 février 2025 à l’adresse suivante : je.pratiquesgenre2025@gmail.com 

Socio-histoire des politiques éducatives

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Séminaire doctoral, Université de Picardie Jules Verne, ED SHS A2U, laboratoire CAREF, Socio-histoire des politiques éducatives . Sous la responsabilité de Julien Cahon, Mélanie Fabre, Sébastien Ledoux et Bruno Poucet.

Les 4 séances du séminaire débutent à 9h30 et se terminent à 12h. Chaque intervention est suivie d’échanges avec les participants. La première et la dernière séance se déroulent en mode hybride (en présence dans les locaux du pôle cathédrale de l’UPJV à Amiens : UFR de droit, placette Lafleur, salle 313). Les séances n°2 et 3 se tiennent entièrement à distance via zoom.

Das neue Forschungsportal Bildungsgeschichte Schweiz ist online – En ligne le nouveau portail de recherche Histoire de l’éducation Suisse – Online il nuovo portale di ricerca Storia dell’educazione Svizzera

(Texte français et italien en bas)

Seit dem 3. Dezember 2024 ist das Rechercheportal Bildungsgeschichte Schweiz (www.bildungsgeschichte.ch) in einer neuen Version online. Dank der neugestalteten mehrsprachigen Oberfläche und verbesserten Suchfunktionen lassen sich die integrierten Quellen- und Datensammlungen noch einfacher durchsuchen. Neben klassischen Textquellen zur Schweizer Bildungsgeschichte umfasst das Inventar auch nichtsprachliche Quellen wie Fotografien oder Kinderzeichnungen. Zusätzlich sind Forschungsdaten durchsuchbar, d.h. aufbereitete Datensätze aus Forschungsprojekten, die zur Nachnutzung bereitstehen. Durch die konsequente Verlinkung vom einzelnen Suchergebnis aus zum jeweiligen digitalen Aufbewahrungsort wird eine erweiterte Kontextualisierung und bessere Nachvollziehbarkeit der Suchergebnisse gewährleistet.

Die Neuimplementierung des Portals wurde 2024 von in Zusammenarbeit mit der Informatikabteilung der Universitätsbibliothek Basel sowie arbim IT und OUTERMEDIA GmbH realisiert, unter Verwendung von Software-Komponenten, die für das Portal swisscollections entwickelt und genutzt werden. Sie geht über eine blosse Anpassung an gängige Standards der Bereitstellung digitaler Datenbestände hinaus und richtet den Blick in die Zukunft. Ein besonderer Fokus liegt darauf, künftig auch kleinere Quellen- und Datensammlungen – etwa aus Hochschulrepositorien oder digitalen Sammlungen von Schulmuseen und Archiven – durch Verlinkung zugänglich zu machen. Darüber hinaus leistet das Portal schon jetzt einen Beitrag zur sprachraum- und grenzübergreifenden Vernetzung von Quellenbeständen, Institutionen und Forschenden auf dem Gebiet der historischen Bildungsforschung.

Träger des Portals ist der Förderverein Bildungsgeschichte Schweiz. Dem Verein gehören Hochschulen, Stiftungen und weitere Institutionen an, die in der Forschung sowie der Sammlung und Bereitstellung bildungshistorischer Quellen aktiv sind. Das Remake des Portals wurde durch Mitgliederbeiträge sowie projektgebundene Fördermittel des Bundes im Rahmen des Programms Swiss Open Research Data von swissuniversities finanziert. Ein grosser Dank gilt allen Beteiligten, die dies möglich gemacht haben.

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Depuis le 3 décembre 2024, le portail de recherche www.histoiredeleducation.ch est en ligne dans une version améliorée. Grâce à une interface multilingue repensée et à des fonctions de recherche améliorées, les collections intégrées de sources et de données peuvent être explorées encore plus facilement. A côté de sources textuelles classiques, de nouvelles sources pour la recherche en histoire de l’éducation telles que des photographies, des dessins d’enfants etc sont désormais disponibles. De plus, il est maintenant possible d’effectuer des recherches croisées de sources et de données à partir d’un seul outil, permettant d’accéder directement à leur lieu de conservation numérique, ce qui garantit une contextualisation élargie et une meilleure traçabilité des résultats.

La refonte du portail a été réalisée en 2024 en collaboration avec le service IT de la bibliothèque universitaire de Bâle et avec arbim IT et OUTERMEDIA GmbH, à l’aide de composants logiciels développés et utilisés pour le portail swisscollections. Ce travail ne se limite pas à une simple mise à jour technologique, mais il regarde vers l’avenir : le portail a été doté de la possibilité technique d’intégrer des collections numérisées de données ou de sources provenant de projets de recherche ou d’institutions de taille plus modeste, par exemple de dépôts universitaires ou de collections numériques de musées scolaires et d’archives. Ainsi le portail contribue, au-delà des frontières linguistiques et géographiques, à la mise en réseau des collections de sources, des institutions et des personnes qui font de la recherche en l’histoire de l’éducation.

Le portail est soutenu par l’association de soutien Histoire de l’éducation Suisse, qui regroupe des écoles universitaires, des fondations, des musées scolaires et d’autres institutions actives dans la recherche, la collecte et la mise à disposition de sources historiques dans domaine de l’éducation. La refonte du portail a été réalisée avec les cotisations des institutions membres et avec un subside de la Confédération dans le cadre du programme Swiss Open Research Data de Swissuniversities. Un grand merci est adressé à toutes les personnes qui ont rendu ce projet possible.

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Dal 3 dicembre 2024, il portale di ricerca www.storiadelleducazione.ch è accessibile in una nuova versione. Grazie a un’interfaccia multilingue ripensata e a funzioni di ricerca migliorate, le collezioni integrate di fonti e dati possono essere esplorate in modo ancora più semplice. Oltre alle fonti testuali, il portale integra ora anche nuove fonti e materiali per la storia dell’educazione come fotografie e disegni scolastici. Inoltre, consente l’integrazione di dati di ricerca con le fonti storiche attraverso un unico strumento, garantendo sempre l’accesso diretto ai loro luoghi di conservazione digitale e con ciò una contestualizzazione ampliata e una migliore tracciabilità dei risultati.

La nuova versione del portale è stata realizzato nel 2024 in collaborazione con la sezione IT della Biblioteca universitaria di Basilea con i partners arbim IT e OUTERMEDIA GmbH, utilizzando componenti software sviluppati e utilizzati per il portale swisscollections. Il progetto non è solo un adattamento agli standard tecnologici attuali ma guarda decisamente verso il futuro. Tra gli aspetti innovativi vi è la possibilità di integrare, in futuro, anche piccole collezioni di dati e di fonti, come delle collezioni digitali di musei scolastici o di progetti di ricerca più piccoli, provenienti ad esempio da archivi universitari o da collezioni digitali di musei scolastici e archivi, che in tal modo potranno essere valorizzati e resi fruibili per la ricerca in storia dell’educazione. Così il portale contribuisce a mettere in rete le collezioni di fonti, le istituzioni e le persone che fanno ricerca nel campo della ricerca storica sull’educazione, superando le barriere linguistiche e geografiche.

La gestione del portale è assicurata dall’associazione di sostegno Storia dell’educazione Svizzera, di cui sono membri scuole universitarie, fondazioni, musei scolastici e altre istituzioni attive nella ricerca, nella raccolta e nella diffusioni di fonti sulla storia dell’educazione. Il finanziamento del progetto è stato reso possible, oltre che dai contributi di queste istituzioni, anche da un finanziamento della Confederazione nell’ambito del programma PgB Swiss Open Research Data di Swissuniversities. Un sentito ringraziamento va a tutte le persone che hanno reso possibile questo progetto. 

Il patrimonio storico-educativo come fonte per la Public History of Education. Tra buone pratiche e nuove prospettive

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Nouvelle parution : Il patrimonio storico-educativo come fonte per la Public History of Education. Tra buone pratiche e nuove prospettive, Anna Ascenzi, Gianfranco Bandini, Carla Ghizzoni (éds.). EUM.

Le volume rassemble les contributions présentées lors du troisième Congrès de la Société Italienne pour l’Étude du Patrimoine Historico-Éducatif (SIPSE), qui s’est tenu à l’Université Catholique du Sacré-Cœur de Milan les 14 et 15 décembre 2023. Les contributions présentées ici partagent toutes l’objectif d’appliquer l’approche de la Public History au patrimoine historico-éducatif. Le texte est structuré en trois sections : la première propose des réflexions théoriques et méthodologiques sur le sujet, la deuxième présente des expériences pédagogiques et des activités sur le terrain, tandis que la troisième se concentre sur l’analyse et la narration des sources.

Dans leur ensemble, les contributions offrent des perspectives d’analyse, des propositions de travail, ainsi que des projets réalisés ou à venir, qui reflètent un panorama extrêmement riche et significatif des nombreuses possibilités d’exploration, de narration et de valorisation du patrimoine historico-éducatif. La valeur ajoutée réside précisément dans l’approche de la Public History, qui permet de dépasser les frontières étroites du monde académique pour établir un dialogue vivant et engageant avec les différentes composantes de la société. Cette démarche s’inscrit dans une perspective de valorisation du patrimoine historico-éducatif, aussi large et inclusive que possible.

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Schweizerischer Tintenfass-Preis für Bildungsgeschichte 2025 (Frist/délai/scadenza: 31.8.2025)

Das Schulmuseum Bern (smb) verleiht 2025 zum fünften Mal einen Preis für einen gut lesbaren, originellen und kritischen Beitrag mit bildungshistorischem Bezug. Teilnahmebedingen siehe unten. Es sind Beiträge in allen Landessprachen willkommen.

Le musée de l’éducation de Berne met au concours, pour la cinquième fois, ce prix qui est destiné à un travail de bonne qualité linguistique, original et critique dans le domaine de l’histoire de l’éducation. Pour les conditions de participation voir le lien ci-dessous. A souligner que des travaux sont acceptés dans toutes les langues nationales.

Il museo pedagogico di Berna mette a concorso, per la quinta volta, questo premio per un lavoro di buona qualità linguistica, originale e critico nell’ambito della storia dell’educazione. Per le condizioni di partecipazione vedi il il link qui sotto. Sono accettati lavori in tutte le lingue nazionali.

Link: Teilnahmebedingungen / conditions de participation (en allemand) / condizioni di partecipazione (in tedesco)

Klinkhardt-Preis zur Förderung des wissenschaftlichen Nachwuchses in der Historischen Bildungsforschung

Der 13. Julius-Klinkhardt-Preis zur Förderung des wissenschaftlichen Nachwuchses in der Historischen Bildungsforschung wird im nächsten Herbst auf der Tagung der Sektion «Historische Bildungsforschung» der DGfE an der Rheinland-Pfälzischen Technischen Universität Kaiserslautern-Landau verliehen (8. bis 10. September 2025).

Gefördert werden mit dem Julius-Klinkhardt-Preis bildungshistorische Arbeiten, die im Entstehen begriffen sind.

Es gelten die folgenden Modalitäten:

  • In Betracht kommen bildungshistorische Dissertations- und Habilitationsvorhaben sowie Buchprojekte von post-doc-Wissenschaftler:innen und Juniorprofessor:innen.
  • Eingereicht werden sollen ein kurzes aussagekräftiges Exposé zu der entstehenden Arbeit (Fragestellung, Forschungsstand, Quellenkorpus, Methode), ein vorläufiges Inhaltsverzeichnis, ein Zeitplan, die Publikationsliste, der Lebenslauf, ein Begleitschreiben der Betreuer:innen sowie eine «Arbeitsprobe» (zwischen 20 und 30 Seiten). Bei post-doc-Wissenschaftler:innen und Juniorprofessor:innen entfällt das Begleitschreiben der Betreuer:innen, es kann ein Begleitschreiben einer mit dem Projekt vertrauten Person beigelegt werden.
  • Die prämierten Arbeiten sollen einen überzeugenden Beitrag zur Historischen Bildungsforschung leisten, d. h. sie sollen neue Fragestellungen und Quellen erschließen und sich durch eine avancierte Methodik auszeichnen.
  • Die Verfasser:innen sollten nicht über 40 Jahre alt sein.
  • Die Einreichung kann durch die Autor:innen, durch ihre Betreuer:innen oder durch Mitglieder der Sektion «Historische Bildungsforschung» der DGfE geschehen.
  • Die prämierten Projekte können in Absprache mit den Organisator:innen auf der Nachwuchstagung der Sektion vorgestellt werden.

Die Preissumme beträgt 1.000 € und wird vom Julius-Klinkhardt-Verlag gestiftet. Mit dem Preis verbunden ist das Angebot – nicht die Verpflichtung –, die prämierte Arbeit nach ihrer Fertigstellung im Julius-Klinkhardt-Verlag ohne Druckkostenzuschuss zu publizieren. Der Verlag übernimmt zudem kostenlos den Satz der Arbeit und bietet auf Wunsch darüber hinaus eine open-access-Publikation an. Eine aus dem Verleger Andreas Klinkhardt und vier Mitgliedern der Sektion bestehende Jury entscheidet über die Preisvergabe.

Bitte reichen Sie Ihre Unterlagen bitte bis zum 30. April 2025 per E-Mail bei Patrick Bühler ein: patrick.buehler@fhnw.ch.

Émilie Lamotte : vivre en anarchiste au début du XXe siècle

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Nouvelle parution : Émilie Lamotte : vivre en anarchiste au début du XXe siècle, Marie-Pier Tardif, Sylvain Wagnon, Les Editions du Monde libertaire et Les éditions libertaires.

Cet ouvrage retrace l’itinéraire méconnu d’une enseignante et militante anarchiste, fondatrice d’un « milieu libre », autrice de nombreux articles et d’un ouvrage consacré à l’éducation rationnelle de l’enfance.  Une biographie non pas d’une « figure » historique mais d’une militante longtemps invisibilisée et finalement plus représentative des questionnements et des actions éducatives de la mouvance libertaire du début du XXe siècle.

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